Três Histórias de Esquecimento

Relógio D’Água, 2021
EAN: 9789897831935
Nº de páginas: 264
Formato: 15,3 x 23,3 x 2 cms
Acabamento: Capa Mole
Peso: 420 gramas


Viviane Hamy Editions, 2024 / USA: Farrar, Straus & Giroux (Forthcoming).



Três Histórias de Esquecimento inclui as novelas A Visão das Plantas e Maremoto, que já tiveram edição autónoma, e a inédita Bruma. Nasceram de uma afirmação do filósofo britânico Peter Geach: “Talvez um homem possa perder a sua última chance quando é novo, e depois viver até ser velho: viver contente e sentir-se em casa no mundo, mas aos olhos de Deus estar morto.” Quem nos salva da possibilidade de, cedo na vida, nos termos desperdiçado? Este tríptico reflecte sobre este desperdício, tomando a vida de três homens. Três homens, encarnações do desespero perante perguntas a que a História não responde. Celestino, um traficante de escravos de regresso a casa, emparedado num jardim, em A Visão das Plantas; Boa Morte da Silva, arrumador de carros, ex-combatente da Guerra Colonial, deixado à sua sorte numa rua de Lisboa, em Maremoto; Bruma, duplo fantasioso do escudeiro negro que lia histórias ao pequeno Eça de Queiroz, em Bruma. As vidas de Celestino, Boa Morte da Silva e Bruma esfumam as certezas e abraçam as contradições. Fantasmas guardados dentro dos livros, alegorias da escrita e da leitura, que estas Três Histórias tentam fazer regressar ao nosso espanto.


Na imprensa francesa / In the French press 

"Pereira réussit cet exploit consistant à incarner le colonialisme à travers un seul homme. Dans une langue poétique et précise, Djamilia dit nos aveuglements, tout en repoussant les limites de notre portion congrue de liberté."

LE MONDE DES LIVRES


"Autant de personnages hantés par le passé colonial mais aussi marqués par leur désir de liberté, d’apaisement. Djaimilia Pereira de Almeida a reçu en 2019 le Prix Oceanos (prix littéraire lusophone prestigieux) pour Luanda Lisboa Paraiso."

LE COURRIER


"Trois histoires d’oubli aux confins d’un réalisme magique, La prose de Djaimilia Pereira de Almeida parvient à se faire onirique, inquiétante et obsessive sans jamais se répéter. On reste convaincu du charme qu’offre Trois histoires d’oubli."

LA VIDUITÉ


"Pour ne plus se souvenir du passé et des atrocités qu’on a commises ou subies ou pour se libérer du jugement d’autrui. On ne peut qu’être ému par leur triste sort."

VOYAGES AU FIL DES PAGES


"Délicate comme une saudade, la prose affutée et sensuelle de Djaimilia Pereira de Almeida dit le passé incontournable et la tremblante humanité. Une rareté. "

LE MATRICULE DES ANGES

"Brume partage sa simplicité mystique avec Félicité, l’héroïne d’ « Un cœur simple », joyau de « Trois Contes », du même Flaubert. On pourrait citer aussi Tolstoï et la dialectique de Maître et serviteur. Mais il ne faudrait pas écraser sous des références le somptueux ensemble de cette écrivaine, inconnue en France malgré une pléiade de prix. Née en Angola, enseignante à New York University, Djaimilia Pereira de Almeida traduit avec une langue superbe et ces êtres profonds le déchirement de l’Occident."

TÉLÉRAMA

"Ne jamais juger, toujours décrire, telle est la littérature. Et ainsi Djaimilia Pereira de Almeida subjugue-t-elle, tout en s’inscrivant dans une vision « afropolitaine » réunissant les Africains du monde en un tendre archipel zébré de souffrances. Elle en dessine - avec une grâce cuisante mais envoûtante - les contours, tenaillés par des visions hallucinées de fantômes martyrisés du passé colonial, revenus mettre martel en tête aux vivants qui s’attardent. Nous voilà au cœur d’une réflexion contemporaine, où les boussoles indiquent désormais le Sud. Et ce, par le truchement d’une Pénélope postcoloniale au tissage prodigieusement savant mais jamais gênant."

LA CROIX

"Des histoires de souvenirs et de destins joliment tressées, joliment traduites, on se régale."

LAMBLOG


"Un texte magnifique, plein de poésie et de sensualité. Une écriture somptueuse, au service d’un réalisme magique. Les contes de Djaimilia Pereira de Almeida, que l’on a parfois comparée à Flaubert, émerveilleront le lecteur aussi sûrement que les jardins parfumés qu’elle décrit."


MARENOSTRUM